Le manque de personnel freine la croissance des PME françaises

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La croissance des PME françaises stagnerait à cause du manque de personnel. Selon le rapport publié par l’Institut d’études économiques Rexecode, les petites structures peinent à séduire les candidats. Cette situation qui tarde à se dénouer les contraint à revoir à la baisse leurs objectifs de développement. De plus, la plupart de ces PME ne sont pas encore convaincues de la nécessité de recourir à des solutions alternatives à l’embauche.

Près de 85 % des PME éprouvent des difficultés à trouver les bons candidats

Les difficultés de recrutement touchent près de 85 % des PME en France. Les dirigeants de ces structures évoquent différentes raisons à ce phénomène :

  • l’insuffisance de la demande par rapport à l’offre (74 %),
  • l’incompatibilité entre les postes à pourvoir et les profils des postulants (55 %),
  • le problème de qualification des candidats (manque d’expérience, incapacité à s’adapter à l’entreprise) (33 %).

Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, le salaire ne fait pas partie des principales raisons avancées par ces chefs d’entreprise. Seuls 17 % des recrutements qui se sont soldés par un échec sont liés aux rémunérations.

Après le recrutement, les soucis de comptabilité

En plus de ne pas trouver de collaborateurs, les TPE et PME doivent faire face à d’autres soucis relatifs à la gestion de leurs activités.

Bon nombre de ces petites sociétés doivent également se préoccuper de leur besoin en trésorerie, connu comme étant un des obstacles majeurs à leur croissance.

Important En effet, les défaillances d’un grand nombre de PME sont dues au manque de liquidité, souvent causé par les retards de paiements des clients.

Les dirigeants des PME peu enthousiastes à l’adoption de solutions alternatives

Bien qu’il existe actuellement des alternatives visant à aider les dirigeants des PME à se focaliser sur le développement de leurs activités, ceux-ci leur portent peu d’intérêts.

L’étude réalisée par Rexecode a révélé que

« Plus de la moitié de ces entreprises ont choisi de faire évoluer leur politique d’embauche et leur organisation, au lieu de procéder à l’automatisation des tâches ou à l’externalisation d’une partie de leurs activités ».

En plus de réduire leurs effectifs, ces solutions leur permettent de bénéficier de compétences d’experts. Mais ils semblent peu enthousiastes à l’idée d’y recourir.

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