British Steel traverse une mauvaise passe

capture ecran du site British Steel

British Steel, ce deuxième producteur d’aciers en Grande-Bretagne traverse une mauvaise passe et risque de déposer le bilan si le gouvernement britannique ne lui tend pas la main à travers une aide financière. Pour l’heure, sa filiale française, Ascoval, est tirée d’affaire, grâce à une bouée de sauvetage de 12 millions d’euros.

British Steel Saint Saulve, ex-Ascoval, peut désormais reprendre ses activités s’il y a peu de temps, cette aciérie était à deux doigts d’une cessation de paiement. Le conseil régional des Hauts-de-France lui a en effet tendu la main en lui accordant un prêt de 12 millions d’euros.

Pareille situation pour sa maison-mère, British Steel sauf que pour cette dernière rien n’est encore sûr. Sur le point de déposer le bilan, son sort est en effet entre les mains du gouvernement britannique qui devrait lui prêter 30 millions de livres pour lui faire sortir de cette mauvaise posture notamment engendrée par les incertitudes liées au Brexit.

La maison-mère en pleine incertitude

Les incertitudes liées au Brexit ne sont pas sans impacts négatifs sur différents secteurs d’activités, y compris la sidérurgie. Et dans ce domaine, British Steel, la deuxième plus grande aciérie en Grande-Bretagne est particulièrement concernée qu’elle est sur le point de déposer le bilan.

Cette maison-mère d’Ascoval est actuellement en pleine incertitude que faute d’un coup de pouce de la part du gouvernement britannique, elle risque de sombrer. L’exécutif du Royaume devrait en effet lui accorder 30 millions de livres pour sauver la mise si ce montant était de 75 millions de livres au départ.

Le fait est que les 45 millions de livres complétant cette somme étaient réglés par Greybull Capital, l’actionnaire majeur de l’entreprise depuis 2016.

En attendant, rien n’est encore débloqué, alors que le « dead line » est dans les jours qui viennent menaçant ainsi 20 000 fonctions d’approvisionnement ainsi que 5 000 emplois directs. Seule lueur d’espoir, l’exécutif a laissé entendre qu’il allait répondre à cette requête si l’on croit Andrew Stephenson, ministre des Affaires étrangères qui s’est exprimé en ces termes :

Sous réserve de strictes obligations légales, le gouvernement ne manquera pas d’apporter son soutien à l’industrie sidérurgique.

Andrew Stephenson.

La filiale sauvée par le conseil régional des Hauts-de-France

Tout comme British Steel, British Steel Saint Saulve est également à deux pas de procéder à une cessation de paiement, mais plus chanceuse que sa maison-mère, l’ex-Ascoval a été sauvé par le conseil régional des Hauts-de-France à travers un prêt de 12 millions d’euros. Celui qui devrait lui permettre de financer :

Et puisqu’il s’agit d’un emprunt, l’enseigne s’engage au remboursement du capital d’ici 2026 avec les intérêts dont le taux est fixé à 4%. À noter qu’une partie (8 millions) de cette somme devrait être dans ses comptes au plus tard le 30 juin 2019 si les 4 millions restants sont prévus pour la mi-octobre.

Soit, un nouveau souffle qui a permis à British Steel d’annoncer que :

Ses difficultés financières et les négociations avec l’exécutif britannique n’auraient pas d’impact sur la reprise, l’activité, et le plan de développement d’Ascoval en Europe.

British Steel.

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