La Crise des Gilets Jaunes affaiblit les entreprises

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C’est bien connu, toutes situations de crises se sont toujours accompagnées de conséquences économiques relativement déroutantes. Celle des Gilets Jaunes n’échappe pas à cette règle. Et d’après la secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher, les impacts de ce mouvement auraient des effets néfastes sur l’état de santé des entreprises ainsi que de l’emploi.

La grève des Gilets Jaunes fragiliserait les entreprises françaises. C’est du moins ce qu’a pu ressortir Agnès Pannier-Runacher en analysant les données enregistrées auprès de la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) rattachée au ministère de l’Économie.

Cette manifestation aurait en effet des impacts négatifs sur l’emploi si l’on tient compte du nombre de demandes de chômage partiel enregistré auprès de cette institution. Et tout semble indiquer que la croissance des différentes structures entrepreneuriales est tout aussi menacée que durant les précédentes crises du printemps 2016 ou celle de onze ans plus tôt.

La crise affaiblit les entreprises

Il va sans dire que la crise des Gilets Jaunes a des répercussions négatives sur l’économie française en général. Et en regardant de près, la secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher est parvenue à la conclusion qu’elle affaiblit considérablement les entreprises.

En effet, ces dernières ont perdu 0,2 point en ce qui concerne leur croissance si l’on se réfère à leur performance enregistrée au quatrième trimestre de l’année dernière. Il s’avère que la majorité d’entre elles sont réduites à faire face à des problèmes de trésorerie.

Mais leurs problèmes ne s’arrêtent pas là si l’on se réfère aux demandes de chômage partiel effectuées par les entrepreneurs auprès de la Direccte qui ont atteint le seuil des 50 000. D’après le ministère du Travail, celles-ci pourraient s’élever encore plus. En heure de travail, cela se traduit par une perte élevée à trois millions d’heures.

Ce qui implique que l’emploi est aussi fortement menacé. Et selon les récentes estimations de la Banque de France, 8 salariés sur 10 risquent de se retrouver sans emploi en portant ses études sur la récession de 2008-2009 dont la portée est aussi importante que celle cette année.

L’État se doit de limiter les dégâts

Puisque les conséquences de la crise sur les entreprises sont inéluctables, l’État se doit de limiter les dégâts.

Il pourrait, par exemple, maintenir son projet concernant la transformation du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en baisse de charges afin de permettre aux entrepreneurs de combler leur besoin de trésorerie, grâce aux 20 milliards d’euros qui en découleront.

Mais en attendant, ces derniers peuvent compter sur les demandes de chômage partiel auprès du gouvernement pour :

  • Obtenir une compensation de la perte de salaire ;
  • Éviter le licenciement économique ;
  • Sauver les salariés dont elles vont avoir besoin quand l’activité retrouvera son rythme normal.

En parlant de compensation, le ministère du Travail prévoit même de débloquer 28 millions d’euros en prévision des prochaines échéances qui d’après les estimations risquent d’être aussi importantes que celles enregistrées durant la crise d’il y a de cela une décennie. Celle qui s’est traduite par 240 000 requêtes d’indemnisation par mois auprès de la Direccte.

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