Les TPME sont conscientes des conséquences négatives du changement climatique sur leur activité

Sol terreux

Les TPME sont conscientes des conséquences du changement climatique et environnemental sur leur activité. C’est ce qui ressort du 7ème baromètre récemment publié par Bpifrance et Rexecode. Celui qui a fait valoir que malgré ce constat, les chefs d’entreprise sont encore bien peu nombreux à adopter des mesures afin d’en amortir les coups.

90% et plus, c’est le taux de satisfaction des TPME en matière d’accès au crédit auprès des établissements bancaires. C’est du moins ce qu’a fait valoir Banque de France dans une note publiée récemment.

La preuve que la difficulté principale avec laquelle le secteur entrepreneurial a été toujours contraint d’affronté s’est enfin dissipé pour ne laisser plus que les problèmes liés au recrutement à la tête de la liste des facteurs entravant son développement.

Pourtant, force est de constater que les acteurs concernés n’ont pas le temps de s’en réjouir puisqu’un nouvel élément s’y est ajouté si l’on croit le 7ème baromètre TPE/PME de Bpifrance et de Rexecode.

Celui qui a démontré que le changement climatique et environnemental est un autre défi auquel les entrepreneurs se doivent de faire face, alors qu’ils sont encore très peu nombreux à prendre les mesures nécessaires pour éviter le pire.

Un problème s’en va pour céder la place à un autre

À travers une note publiée récemment, Banque de France a fait valoir que :

« L’accès des PME au crédit est à un niveau historique, avec plus de 90 % des demandes satisfaites. »

La preuve que la barrière principale entravant le développement des entreprises a été éliminée puisque les entreprises peuvent désormais accéder plus facilement à un financement destiné à répondre à leur besoin de trésorerie ou à d’autres soucis financiers.

Toutefois, il faut dire que ces dernières ne sont pas au bout de leur peine si l’on croit les résultats de l’enquête menée conjointement par Bpifrance et Rexecode auprès de quelque 1 373 dirigeants de PME des secteurs marchands non agricoles entre le 28 octobre et le 6 novembre dernier.

Ce baromètre a en effet permis de constater que les enjeux liés au changement climatique sont venus s’ajouter aux sources de préoccupations, alors que les difficultés à recruter continuent de lester considérablement le système avec 53% des avis à leur actif pour permettre aux auteurs de cette étude de dire que :

« Elles demeurent, de loin, le principal frein à la croissance des PME, mais reculent toutefois par rapport au trimestre précédent qui était de 59%. »

Mais pour en revenir à ce nouveau dossier à risque, nombreux sont les dirigeants questionnés qui ont avoué prendre conscience des éventuels impacts négatifs sur le fonctionnement de leur entreprise.

Ainsi, 47% d’entre eux estiment que d’ici la moitié d’une décennie, ces changements amenuiseront moyennement ou fortement les coûts financiers. Aussi, force est de constater que 45% des répondants partagent également cet avis sauf que leur appréciation est limitée à un impact faible à nul.

Conscients oui, mais…

Il va sans dire qu’en dehors des difficultés liées au recrutement, les dirigeants d’entreprises sont désormais conscients de cette nouvelle menace que représente le changement climatique.

Seulement, cette même enquête a permis de constater qu’avec un taux élevé à 64%, ils sont tout aussi nombreux à ne pas adopter une stratégie ou une mesure destinée à en limiter les dégâts. Et ce, pour différentes raisons comme :

  • Le manque de temps pour 36% des questionnés ;
  • Le manque d’intérêt ou de connaissances sur le sujet pour 27% des sondés ;
  • L’absence d’alternatives technologiques pour 31% des répondants.

Ce qui revient à dire que seuls 36% des entrepreneurs ont pris certaines initiatives en notant que ce rapport s’est élevé à 71% auprès des TPME qui anticipent un impact de niveau moyen à fort. Ainsi, l’on peut citer différentes mesures comme la gestion des déchets (63% des répondants), les changements de technologie ou d’organisation de la production ou encore l’adaptation des offres de produits et de services.

Tout cela, pour un objectif principal qui est de mieux prendre en compte la dimension environnementale en précisant cependant que d’autres sources de motivation comme la volonté de valoriser l’image de l’entreprise (61%) ou la sensibilité personnelle (68%) sont également de la partie.

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