Les PME pourront bientôt s’affranchir des retards de paiement

un chef d'entreprise en train de gerer les paiements

Le monde des PME connaitra bientôt une tournure encourageante. Du moins, si l’on croit le nouveau dispositif initié par les parlementaires afin d’aider les entrepreneurs à éviter leurs difficultés de trésorerie, notamment en ce qui concerne les retards de paiement des factures. Mais avant, il faudra que cette proposition soit adoptée lors de la séance plénière qui se tiendra d’ici peu.

D’après le médiateur national des entreprises, près du quart des sociétés ayant déclaré faillite y ont été contraintes à cause des retards de paiement de leurs factures. Soit une véritable menace pour l’économie nationale et notamment pour les TPE (très petite entreprise) et les PME (petites et moyennes entreprises).

Afin d’y remédier, une initiative a été enclenchée auprès du parlement où la mise en place d’un nouveau système de financement à court terme permettant aux entrepreneurs de régler ce type de problème a été votée à l’unanimité. D’ailleurs, il ne reste plus qu’une étape à franchir à cette proposition pour passer de projet de loi à dispositif effectif.

Une véritable menace

Important Si la loi actuelle préconise un délai de 30 jours pour le secteur public et de 60 jours pour le privé, pour le règlement des factures, il n’en est rien de la réalité puisqu’il est souvent repoussé de 10 jours ou plus.

Le plus gros souci, c’est que cette situation n’est pas sans impact auprès des TPE/PME si l’on tient compte du nombre journalier d’entrepreneurs obligés de déposer le bilan sur le territoire français. En effet, il faut admettre que les retards de paiement représentent une véritable menace puisqu’elle engendre entre 30 à 40 fermetures chaque jour.

D’ailleurs, les parlementaires en sont conscients et ont décidé de prendre les initiatives nécessaires pour rectifier le tir en profitant du plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises prévu par le projet de loi Pacte.

Leur objectif étant de permettre aux opérateurs de disposer d’un financement alternatif dans la mesure où ils doivent faire face à ce genre de problème.

L’affacturage inversé comme plan de secours

D’ici peu, les retards de paiement ne représenteront plus une menace pour les TPE et les PME si le plan de secours préconisé par les parlementaires venait à se faire adopter par la prochaine séance plénière qui se tiendra bien assez tôt. Ce qui devrait être le cas si l’on tient compte d’un passage publié récemment par Le Parisien :

L’affacturage inversé fera l’objet d’une circulaire destinée à inciter vivement les administrations et entreprises publiques à mettre en œuvre le dispositif.

Dans les détails, ce plan consiste à étendre l’affacturage auprès des entrepreneurs. Ainsi, ces derniers auront une chance de combler leur besoin en trésorerie si jamais leurs fournisseurs venaient à repousser leur échéance.

Grâce à cette technique de financement, il serait possible de contracter le montant de la facture auprès d’un établissement bancaire moyennant un taux d’intérêt.

Et puisqu’il s’agit d’un système d’affacturage inversé, le règlement de cette commission revient à l’individu ou à l’entité n’ayant pas respecté les délais. Le concerné devra bien entendu s’acquitter de la somme accordée.

Retour au de page