Le gouvernement marocain veut soutenir le développement des entreprises

la place de Mohammed V à Casablanca, Maroc

Les PME et les TPE sont connus comme étant les principaux acteurs économiques d’un pays. Cette réalité ne fait pas exception au Maroc. Il est ainsi nécessaire de les soutenir, du fait qu’elles ont un besoin incessant d’accélérer leur croissance. Le gouvernement du Royaume l’a compris. C’est ce qui le pousse à prendre certaines mesures, pour aider ces petites structures.

Plusieurs responsables politiques et économiques, nationaux comme étrangers, ont participé à l’évènement organisé par la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) à Casablanca.

Le thème de cette réunion tourne autour des mesures à mettre en œuvre afin de permettre à l’économie marocaine de prendre son envol, et ce, rapidement. La stratégie gagnante étant la combinaison entre l’intégration des marchés internationaux avec le développement du marché local.

Ainsi, les PME et les TPE pourront espérer voir leur cause défendue par le gouvernement en place, notamment grâce aux diverses initiatives de soutien que les autorités comptent adopter, s’inscrivant dans l’optique de la croissance de l’économie marocaine.

Le gouvernement marocain veut favoriser le développement des entreprises

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) a organisé une rencontre des acteurs économiques du pays, intitulée journée de l’Université d’été. S’agissant d’une grande première, certaines autorités ont brillé par leur présence, notamment le ministre de l’Économie et des Finances MM. Mohamed Benchaaboun et le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’investissement et de l’Économie numérique Moulay Hafid Elalamy.

Dans leur discours, ces personnalités ont profité de l’occasion pour citer les réalisations accomplies pour le développement économique du Royaume, précisément dans le domaine automobile et aéronautique.

Ils n’ont pas manqué de relater les mesures prises par l’État afin d’accompagner au mieux les entreprises dans l’extension de leurs activités. Dans ce sens, le ministre Moulay Hafid Elalamy incite les différents acteurs à se focaliser sur le secteur industriel, notamment dans le textile. Pour motiver les concernés, il précise :

Il faut être objectif et prudent et savoir distinguer entre ce qui va bien et de ce qui va mal dans l’économie.

Lors de la cérémonie de clôture, le chef du gouvernement Saâdeddine El Otmani a souligné que ses collaborateurs sont ouverts à toutes propositions venant des investisseurs et des différents entrepreneurs. Son objectif étant d’accélérer la croissance de l’économie nationale, et de pouvoir assurer la création d’emploi pour les jeunes.

L’État compte s’impliquer davantage

Dans son discours, Mohamed Benchaaboun a tenu à affirmer que l’État doit rester impliqué et engagé afin de mieux accélérer la croissance de l’économie. Ainsi, son rôle sera principalement législatif, comme l’élaboration des nouvelles politiques fiscales dans le cadre du projet de loi de finances 2019.

Ce ministre a profité de l’occasion pour dévoiler le travail important effectué au niveau des Fonds de garantie, dont l’objectif est de :

  • Donner un meilleur accès au fonds de garantie de la CCG ;
  • Renforcer les fonds propres, à travers les dettes subordonnées.

Pour cela, il a énuméré les trois leviers d’actions pour atteindre cet objectif, qui sont :

  • Les délais de paiement ;
  • Le remboursement de la TVA ;
  • L’accès au financement des PME.

Il a aussi précisé que :

Nous avons besoin d’accélérer le rythme de la croissance. C’est la priorité du moment !

Et a rajouté :

L’idée est de simplifier les fonds de garantie pour plus de lisibilité et pour qu’ils soient plus utilisés par les entreprises et les banques. On compte réduire leur nombre de 12 à 2.

Ainsi, le premier fonds de garantie s’adresse aux entreprises ayant un besoin en trésorerie, tandis que le second se focalisera surtout sur l’investissement.

Il déclare également :

On essaiera d’adresser toute la tranche de la TPE qui n’est aujourd’hui financée ni par les banques ni par le système des associations de microcrédit, et ce par un nouveau mécanisme qui sera mis en place avec la Caisse centrale de garantie.
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