Akwel fait face à un premier semestre en baisse

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Le bilan semestriel d’Akwel (ex-MGI Coutier) montre un chiffre d’affaires en hausse de 4,6 %, à 559,3 millions d’euros. À périmètre et taux de change constants, le taux de progression atteint même 10,7 %. Toutefois, les comptes sont inférieurs aux prévisions et les perspectives pour 2018 ne sont pas encourageantes.

Des résultats semestriels inférieurs aux prévisions

Si le CA d’Akwel pour la première moitié de l’année s’améliore, son résultat opérationnel courant (ROC) chute de 14,7 %, à 57,5 millions d’euros. En conséquence, la marge s’est réduite de 2,3 points, s’établissant à 10,3 %.

L'équipe de Portzamparc espérait de meilleures performances, avec un ROC de 59,8 millions d’euros janvier et juin 2018, et un taux de profitabilité de 10,7 %. Selon ces experts,

la contraction de ce dernier indicateur est due aux performances exceptionnelles du premier semestre 2017, utilisées comme base de comparaison.

La marge opérationnelle courante, notamment, avait atteint un pic à 12,6 %.

Mais la rentabilité de l’équipementier automobile spécialisé dans les mécanismes et du transfert des fluides a subi d’autres aléas. D’une part, le prix de certaines matières premières a fortement augmenté, tout comme le niveau des provisions pour risques, ainsi que la masse salariale dans plusieurs de ses marchés. Enfin, elle a dû débourser des sommes importantes pour lancer ses nouvelles usines basées en Chine.

Des perspectives peu engageantes pour le second semestre

Important En repli de 5,8 %, le bénéfice net semestriel est tombé à 45,7 millions d’euros à la clôture du premier semestre.

Dans le même temps, la dette nette, qui avait déjà bondi de 87 %, à 24,9 millions d’euros entre fin 2016 et fin 2017, est passée à 42,4 millions d’euros, soit une hausse de 70 % sur les six mois. Pour les analystes de Portzamparc, l’évolution de l’endettement net reflète le relèvement du besoin en fonds de roulement.

Au vu de ces résultats décevants, les dirigeants d’Akwel anticipent un ROC de 109 millions d’euros pour l’exercice 2018, correspondant à un différentiel négatif de 115,4 millions d’euros sur un an. En revanche, ils maintiennent l’objectif de 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2020.

Sans surprise, le cours du titre Akwel est impacté, et se déprécie de plus de 8 % sur la place financière parisienne. Depuis septembre 2017, l’action a ainsi perdu 51 % au total et son cours se situe désormais sous la barre des 20 euros, un niveau qui n’avait plus été observé depuis septembre 2016.

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